lundi 19 mai 2014

basket lacoste homme

basket lacoste homme Assise à l'ombre sur une terrasse, Julianne Moore se désole de devoir protéger sa peau diaphane du soleil cannois. « Malheureusement, je n'y ai pas droit, soupire la sublime rousse aux yeux vert amande. Hier, j'ai même dû déjeuner avec un linge sur le cou », rigole-t-elle. A l'écran, en revanche, la star américaine de 53 ans n'hésite pas à s'exposer.
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Le traitement que lui a réservé le basket lacoste homme réalisateur canadien David Cronenberg dans « Maps to the Stars », film très culotté, projeté aujourd'hui en compétition officielle, à découvrir mercredi en salles, aurait fait fuir bien des comédiennes un rien soucieuses de leur image. Elle, non ! Julianne Moore incarne Havana, une star sur le déclin, névrosée et aigrie. Elle apparaît nue dans une partie sexuelle avec un homme et une femme, se fait masser longuement devant la caméra par son coach et elle est même filmée dans une situation intime embarrassante sur la cuvette basket lacoste homme des toilettes. « J'ai eu quelques réticences en lisant le script, ce n'est jamais facile d'accepter ce genre de scènes, avoue-t-elle. Mais David les a vraiment tournées avec délicatesse. Et moi, j'ai décidé de m'abandonner complètement Quand on accepte un rôle aussi fort, il est inutile de chercher à protéger son image. Il faut jouer le jeu ».
Fable décapante sur les dérives de la célébrité, « Maps to the Stars » dévoile l'envers du décor de l'usine basket lacoste homme à rêves de Hollywood et décrit crûment, et même cruellement, une galerie de personnages hypocrites, triviaux, cupides, drogués. Un panier de crabes d'acteurs, agents, coachs, psys qui, sous le vernis de la bienséance, sont prêts à tout pour accéder à la gloire et l'argent. On y découvre une famille névrosée et terrorisée par le père (John Cusack) sur fond de pratiques incestueuses, un ado star de 13 ans qui a déjà suivi deux cures de désintoxication (Evan Bird), et une actrice vieillissante prête à étriper son entourage pour décrocher le rôle de sa vie.
« Ce n'est pas une peinture réaliste du monde du cinéma tel que je le connais, tempère l'actrice. Hollywood n'est qu'un prétexte. C'est une histoire sur des gens détruits psychologiquement qui basket lacoste homme  entretiennent des relations extrêmement étranges, le tout lié aux dommages que peut produire l'obsession de la réussite. Ça pourrait se passer dans n'importe quel milieu. »
Le personnage de Havana est-il emblématique du comportement de certaines divas qu'elle a pu croiser ? « Je ne crois pas en avoir déjà rencontré de semblable, poursuit Julianne Moore. Mais ses réactions sont typiques de gens qui ne se sentent plus désirés et ont un besoin énorme d'être reconnus. » Julianne Moore, elle, n'a jamais cessé d'être désirée par les réalisateurs. Celle qui se réjouit de figurer dans le prochain « Hunger Games », dont elle va finir le tournage à Berlin après le festival, adore alterner films d'auteurs (avec Altman, les frères Coen, Gus Van Sant) et superproductions basket lacoste homme (« Jurassic Park », « Hannibal »).
Ne lui manque qu'un Oscar pour consacrer sa formidable carrière. « Je n'en fais pas une fixation, ma fierté c'est de travailler avec des gens talentueux comme Cronenberg, sourit-elle. Mais je suis une gagnante. Et tous les acteurs adorent briller dans la lumière ». Même à l'ombre.

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